Crédit immobilier : comment choisir votre assurance de prêt pour résidence principale ?

Aussi appelée assurance emprunteur, l’assurance de prêt peut représenter jusqu’à 15% du coût global de votre prêt immobilier. Son choix ne doit donc pas être pris à la légère. Il s’avère que votre assurance de prêt peut être sujette à quelques singularités selon la finalité de votre prêt immobilier. C’est par exemple le cas lorsque votre prêt est destiné à acquérir une résidence principale. Si tel est la nature de votre projet, il convient de savoir comment choisir votre assurance de prêt pour résidence principale.

Connaître les garanties

Dans une assurance de prêt pour résidence principale, ce sont les garanties qui font toute la différence. En la matière, vous devez pouvoir faire la différence entre les garanties générales et les garanties de base.

Les garanties générales

Elles sont au nombre de 5. Parmi elles, on compte :

  • la garantie « perte d’emploi » qui peut donner droit au report du paiement des mensualités au moment de la sortie du chômage ;
  • une garantie « perte totale et irréversible d’autonomie » en vertu de laquelle l’ensemble du capital restant dû est payé par l’assureur s’il arrivait que vous perdiez votre autonomie à la suite d’un accident ou d’une maladie ;
  • la garantie « incapacité temporaire totale » en vertu de laquelle l’assureur s’acquitte des mensualités si vous êtes en incapacité d’exercer une activité professionnelle génératrice de revenus ;
  • une garantie « invalidité permanente totale ou partielle » qui donne vous donne droit à un remboursement de vos mensualités dans le cas où vous êtes victime d’une invalidité qui vous rend incapable de mener une activité qui génère des revenus ;
  • la garantie « décès » qui implique le versement du capital restant dû si vous veniez à décéder.

Les garanties de base

Le minimum en matière d’assurance de prêt, ce sont les garanties « invalidité permanente totale ou partielle » et « décès ». Elles sont présentes dans tous les contrats d’assurance de prêt, et cela, quel que soit l’assureur. S’il en est ainsi, c’est parce qu’il s’agit des risques les plus encourus.

D’une part, une incapacité de travail vous mettrait dans l’impossibilité d’exercer votre activité professionnelle ou toute activité professionnelle qui peut générer des revenus. Or, sans revenus, vous ne pouvez pas payer les mensualités.

D’autre part, le décès est l’autre cas de figure le plus redouté, qu’il survienne avec l’âge, à la suite d’une maladie ou d’un accident. Vous n’êtes alors plus là pour rembourser votre crédit.

Dans le cas où le prêt est demandé pour l’acquisition d’une résidence secondaire, il est possible que votre assureur vous suggère aussi la garantie « perte totale et irréversible d’autonomie ». En l’absence de loyers pour garantir le paiement des mensualités, vous présentez un profil plus à risque que si le prêt servait à financer un investissement locatif. 

Connaître les formules : assurance de groupe vs assurance individuelle

Maintenant que vous connaissez les différentes garanties, il convient de s’attarder sur la question de la bonne formule. En la matière, vous avez deux choix : l’assurance de groupe et l’assurance individuelle.

Assurance de groupe

Il s’agit d’une formule proposée par votre banque. Cette assurance est dite de groupe parce qu’elle est souscrite par la banque pour le compte de l’ensemble de ses clients. Elle ne tient donc pas compte des individualités. Les garanties sont généralement imposées et ne peuvent pas être renégociées.

En outre, le taux de l’assurance, en plus d’être fixe, ne tient pas compte du capital restant dû. Cependant, l’avantage avec cette formule, c’est que toutes les formalités sont prises en charge par la banque.

Assurance individuelle

Si l’offre de la banque ne vous intéresse pas, la loi Lagarde vous autorise à procéder à une délégation d’assurance, c’est-à-dire que vous pouvez choisir votre propre assureur ainsi que votre contrat d’assurance emprunteur.

Vous pourrez choisir librement les garanties et bénéficier d’un taux variable. Il faut cependant que le niveau de garanties soit le même que celui de la banque. Celle-ci doit aussi donner son accord pour que l’assurance soit validée.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*